Pendant un trajet en voiture en famille, une fois, quand j’étais petite, j’étais vraiment en colère contre mon grand frère.
Je me souviens avoir eu envie de le frapper !
Je ne l’ai pas frappé, mais lorsque nous étions près de la maison, nous nous sommes arrêtés dans l’allée.
J’ai sauté et au lieu de passer ma colère sur quelqu’un d’autre, j’ai claqué la porte d’entrée de la maison très fort !
Mon père m’a crié dessus.
À ce moment-là, j’avais envie de dire : » Est-ce que claquer la porte n’est pas un meilleur choix que de frapper mon frère ? «
Le sentiment avec lequel les parents ont probablement le plus de mal avec leurs enfants, c’est lorsque ces derniers sont en colère.
Ce que Pierre et moi n’avons pas compris jusqu’à récemment, c’est le but surprenant de la colère.
Saviez-vous que la colère a un but ? Je ne le savais pas ! Jusqu’à ce que je m’assoie et parle à notre ami, le Dr Joseph Lee.
Comment répondre à la colère ?
Réponses typiques.
Voici quelques façons dont les parents répondent généralement aux enfants en colère :
- Invalidation “Tu n’as pas besoin d’être bouleversé par quelque chose d’aussi peu important » ;
- Blâme « Elle ne t’aurait pas traité de cette façon si tu avais été plus gentil avec elle » ;
- Justification « Vous ne pouvez pas toujours obtenir ce que vous voulez. La vie n’est pas juste ;
- Frustration « Je vais te donner une raison de pleurer » ;
- Colère parentale « Arrête de faire ça tout de suite ! » ;
- Rejet « Vas dans ta chambre jusqu’à ce que tu aies fini de pleurer. »
Il est facile pour ces mots de se glisser dans les moments difficiles. Le problème avec ces réponses typiques ci-dessus est qu’aucune d’entre elles n’aborde le but de la colère ou ne l’aborde efficacement. Aucune des réponses ci-dessus ne transmet la compréhension ou l’empathie.
Réponses avec empathie.
Voici à quoi pourraient ressembler les réponses avec empathie :
- Validation » Tu es bouleversé. Cela a du sens pour moi. » (Remarque : vous n’avez pas besoin d’être d’accord avec son comportement, pour comprendre ses sentiments) ;
- Observation « Tu essayais de gagner le jeu, mais elle est arrivée la première » ;
- Explication « Tu avais vraiment hâte de manger ces céréales pour le petit-déjeuner et il ne nous en restait plus » ;
- Compréhension « C’est dur » ;
- Fixation de limites « C’est normal d’être en colère. Je ne veux pas que tu claques la porte » ;
- Offrir un soutien « Qu’est-ce qui ne va pas ? Je suis là pour t’aider. «
Si nous ne répondons pas avec empathie, nos mots pourraient augmenter la colère de notre enfant ou lui apprendre à mettre ses sentiments en bouteille.
Ma mère avait l’habitude de dire : » Les sentiments ne sont pas bons ou mauvais. Ils sont tout simplement « . La colère n’est pas « mauvaise ». C’est un appel à l’aide. C’est la façon dont nous répondons à ce » cri » qui compte.
En tant que parents, notre travail consiste à aider nos enfants à exprimer leurs sentiments – un bel arc-en-ciel d’émotions – d’une façon qui fonctionne pour eux et pour les autres personnes qui les entourent.
La prochaine fois que votre enfant sera contrarié, laquelle de ces réponses allez-vous utiliser ?