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Lorsqu’un bébé est accueilli en crèche, de nombreux aspects de son quotidien sont encadrés : alimentation, sommeil, activités… mais aussi le change. Le choix des couches utilisées est une décision importante, qui touche à la fois à l’hygiène, au confort et à la santé des tout-petits. Les parents s’interrogent souvent sur les types de couches adoptés par les structures d’accueil et sur les critères qui guident ces choix.
Les critères de sélection des couches en crèche
Les crèches doivent trouver un équilibre entre plusieurs impératifs. Les couches doivent être :
- fiables : éviter les fuites pour garantir le confort de l’enfant et limiter les changes imprévus ;
- saines : composées de matériaux respectueux de la peau, sans substances indésirables ;
- faciles à utiliser : pratiques à mettre et à enlever rapidement pour que le personnel gagne du temps lors des changes ;
- économiques : en tenant compte des budgets publics ou privés alloués à l’achat de fournitures.
« En fonction de ces critères, chaque structure met en place sa propre politique, souvent en concertation avec les parents », explique Aline Martin, directrice de la crèche Les Petits Explorateurs.
Les couches jetables : un choix courant
Dans la majorité des crèches, les couches jetables restent la norme. Elles présentent plusieurs avantages :
- rapidité et praticité : elles se mettent et se retirent en un geste ;
- absorption efficace : grâce à leur cœur absorbant, elles maintiennent la peau sèche plus longtemps ;
- disponibilité : faciles à trouver dans le commerce ou via des marchés publics.
Certaines marques développent désormais des gammes plus respectueuses de l’environnement, réduisant la part de plastique ou intégrant des matières premières renouvelables.
Les couches lavables : une alternative écologique
De plus en plus de crèches, notamment les structures engagées dans une démarche écoresponsable, optent pour les couches lavables.
Leur intérêt :
- réduction des déchets : un geste concret pour limiter l’impact environnemental ;
- matières douces et respirantes : coton, chanvre, bambou ;
- coût sur le long terme : malgré un investissement initial plus élevé, elles peuvent être plus économiques.
Cependant, leur utilisation demande une organisation précise : gestion du lavage, stockage temporaire des couches souillées, formation du personnel. Certaines crèches choisissent un service de location et d’entretien pour faciliter la logistique.
Les couches naturelles : un compromis apprécié
Entre les jetables classiques et les lavables, un segment gagne en popularité : les couches naturelles.
Elles combinent la praticité des jetables avec des compositions plus respectueuses de la peau et de l’environnement :
- sans parfum, lotion ou chlore ;
- utilisation de matières issues de ressources renouvelables ;
- fabrication parfois locale ou européenne pour réduire l’empreinte carbone.
Certaines crèches, sensibles aux préoccupations des parents, privilégient ce type de produit, surtout pour les enfants à la peau sensible ou sujets aux irritations.
Qui décide du type de couches ?
La politique varie selon la structure :
- crèches municipales : choix décidé par la collectivité, souvent à travers un marché public avec un fournisseur ;
- crèches privées : décision de la direction, parfois en concertation avec les parents ;
- micro-crèches et assistantes maternelles : grande liberté dans le choix, souvent adapté aux habitudes familiales.
Dans certains cas, ce sont les parents qui fournissent directement les couches de leur enfant.
Ce qu’il faut retenir pour les parents
Si vous vous demandez quelles couches seront utilisées pour votre enfant en crèche :
- renseignez-vous dès l’inscription sur le type de couches prévu.
- exprimez vos préférences : certaines structures acceptent d’utiliser un modèle particulier si vous le fournissez.
- anticipez les besoins spécifiques : allergies, peaux sensibles…
- pensez à l’impact environnemental : si c’est une priorité pour vous, orientez la discussion vers des solutions plus durables.
